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#8044
[...] les sciences ne sont pas faites pour le sexe faible. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 151)
#8045
La télévision est l'Antéchrist [...], et je vous dis, moi, qu'il suffira de trois ou quatre générations pour que les gens ne sachent même plus lâcher un pet pour leur compte et que l'être humain retourne à la caverne, à la barbarie médiévale et à l'état d'imbécillité que la limace avait déjà dépassé au Pléistocène. Ce monde ne mourra pas d'une bombe atomique, comme le disent les journaux, il mourra de rire, de banalité, en transformant tout en farce et, de plus, en mauvaise farce. (Carlos Ruiz Zafón, Pocket, L'Ombre du vent, p. 147)
#8046
Vous les jeunes, vous ne racontez jamais rien. C'est nous, les vieux, qui ne savons pas nous arrêter de parler. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 160)
#8047
L'homme [...] fonctionne comme une ampoule électrique : il s'allume d'un coup et refroidit aussi vite. La femme, elle, c'est scientifiquement prouvé, s'échauffe comme une casserole [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 184)
#8048
Le cœur de la femme est un labyrinthe de subtilités qui défie l'esprit grossier du mâle à l'affût. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 185)
#8049
[...] la poésie ment, même si elle le fait joliment [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 185)
#8050
La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile, ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner. Il agit par instinct, comme un bœuf de labour, convaincu qu'il fait le bien, qu'il a toujours raison, et fier d'emmerder, sauf votre respect, tout ce qu'il voit différer de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la nationalité ou [...] la manière de se distraire. En fait, le monde aurait besoin de plus de gens vraiment méchants et de moins de simples crétins... (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 214-215)
#8051
Quelqu'un a dit un jour que se demander simplement si on aime est déjà la preuve qu'on a cessé d'aimer [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 243)
#8052
- Un bon père ? - Oui. Comme le votre. Un homme possédant une tête, un cœur et une âme. Un homme capable d'écouter, de guider et de respecter un enfant, et non de l'étouffer sous ses propres défauts. Quelqu'un que l'enfant n'aimerait pas seulement parce que c'est son père, mais qu'il admirerait pour ce qu'il est réellement. Quelqu'un à qui son enfant voudrait ressembler. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 256)
#8053
- Les livres sont assommants. - Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 290)



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