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Exercice : Q.C.M.

Les figures de style

 

Êtes-vous capable d'identifier les figures de style ?

Corrigé de l'exercice


 ► La vie de l’homme est un combat.
Il s'agit d'une métaphore qu'on peut la résoudre en une comparaison : « La vie de l’homme est comme un combat ».

 ► Il est l’auteur de bien des funérailles.
C'est une métonymie. On prend l’effet pour la cause, c’est-à-dire « Il a causé la mort de beaucoup de personnes ».

 ► Et des fleuves français les eaux ensanglantées.
      Ne portaient que des morts aux mers épouvantées. (Voltaire)
C'est une hyperbole. Voltaire peint, par cette hyperbole effrayante, l’horreur des massacres de la Saint-Barthélemy.

 ► [...] Quoi ! pour son châtiment,
      Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment ! (Jean Racine)
C'est une gradation. Par cette figure de l'amplification, Racine présente une suite d’idées dont chacune a plus de force que celle qui précède : un jour > une heure > un moment.

 ► Je vis cette faucheuse, elle était dans son champ. Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant. (Victor Hugo)
C'est une allégorie. Victor Hugo se concentre sur l'aspect de la mort en utilisation une allégorie : cette faucheuse = la mort.

 ► Celui qui met un frein à la fureur des flots
      Sait aussi des méchants arrêter les complots. (Jean Racine)
C'est une périphrase. Dans ces vers, Racine veut désigner Dieu à travers cette phrase.

 

 

 ► [...] ce même bon et tendre frère, qui veille sur moi comme un ange gardien. (Pierre Loti, Le Mariage de Loti : Rarahu)
C'est une comparaison faite en utilisant l'outil de comparaison : comme.

 ► Est-ce qu’à mon sonnet vous trouvez à redire ?
      - Je ne dis pas cela, mais [...]. (Molière, Le Misanthrope)
Il s'agit de la litote. Cette figure de l'atténuation veut exprimer le plus de sens en disant le moins de moins. Molière, dans ces vers, a eu recours à la forme négative. Dans cet exemple, nous pouvons parler également de prétérition puisque cette figure de rhétorique consiste à déclarer que l'on ne parle pas d'une chose alors qu'on le fait.

 ► Et passent les cocotiers qui écrivent des chansons d’amour. (Jacques Brel)
C'est une personnification. Jacques Brel prête une capacité humaine (écrire) à un arbre (les cocotiers).

 ► Mon sillon ? Le voilà. Ma gerbe ? La voici. (Victor Hugo)
C'est un parallélisme. Les deux premières phrases sont constuites de la même façon que les deux phrases qui suivent : Mon sillon ? Le voilà. // Ma gerbe ? La voici ?

 ► Marcher à jeun, marcher vaincu, marcher malade. (Victor Hugo, La Légende des siècles)
C'est une anaphore. Victor Hugo répète le verbe « marcher».

 ► Je sais que c’est la coutume
      D’adorer ces nains géants. (Victor Hugo, Les Contemplations)
C'est un oxymore. Hugo présente deux contraires unis dans une même réalité, dans un même lien syntaxique : nains ≠géants.

 ► Prends les ailes de la colombe,
      Prends, dis-je, ô mon âme, et fuis dans les déserts. (Ponce-Denis Écouchard Le Brun)
C'est une apostrophe. Le poète utilise l’apostrophe pour parler à lui-même : dis-je, ô mon âme. Une anaphore est également utilisée avec la répétition de « Prends » au début de chaque vers.

 ► Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété. (Jean Racine)
C'est un pléonasme. Le poète répète « rompez » afin d’insister plus fortement sur l’idée.

 ► Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir. (Jean de La Fontaine)
C'est une ellipse. La Fontaine retranche le verbe pour donner plus de rapidité et de vivacité à l’expression : les flatteurs s’empressèrent d’applaudir.

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