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Exercice

L'imparfait de l'indicatif (1)

 

Savez-vous conjuguer correctement à l'imparfait de l'indicatif ?

Rappel...
Les terminaisons de l'imparfait de l'indicatif sont les mêmes pour tous les verbes de tous les groupes : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Pour s'assurer de la bonne conjugaison, on utilise un dictionnaire de conjugaison.

Dans un récit littéraire, le passé simple et l'imparfait sont les temps du passé. L'imparfait est un temps simple de l'indicatif, exprimant notamment qu'une action s'est déroulée ou répétée pendant une certaine période dans un passé réel ou imaginaire, qu'elle a été concomitante ou antérieure à une autre action passée. Si le passé simple est utilisé pour les actions principales, l'imparfait est utilisé donc pour les actions de second plan. Finalement, l'imparfait est le temps des descriptions.

→ À lire
Emploi ou valeurs de l'imparfait de l'indicatif.

 

Corrigé de l'exercice

► Nous les aimions ; elles avaient toutes de la distinction, du charme ou de la solennité, quelque chose de doux ou de grave [...]. (George Sand, Histoire de ma vie, 1855)

► [...] tandis qu'au-dessus, des sommets neigeux réfléchissaient les derniers rayons du soleil couchant. (Jules Michelet, Histoire romaine : 1re partie : République, 1831)

► Moi, je faisais foule, et j'applaudissais. (Victor Hugo, Correspondance, t. 2, 1866)

► Aussitôt arrivé à la base de la montagne, on trouvait la fraîcheur et l'ombre de ce bois. (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)

► [...] mais on était au mois d'avril, les jardins fleurissaient, l'air était tiède. (George Sand, Histoire de ma vie, 1855)

► Et comme vous chantiez ! Quelle voix de stentor ! Aussi nous vous avons nommé sergent-major. (François Ponsard, L'Honneur et l'argent, 1853)

 

 

► J'ai regardé longtemps le ciel et l'étoile du soir, que j'avais vue si souvent de la maison que j'habitais avec Valérie. (Mme de Krüdener, Valérie, 1803)

► Captifs, les lions rugissaient vers la grande nature qui prend soin de la brute au fond des antres sourds. (Victor Hugo, La Légende des siècles, 1859)

► Cependant la ruine et la misère grandissaient au château. (Edmond et Jules de Goncourt, Renée Mauperin, 1864)

► Abîmé dans une douce et amoureuse pensée, vous marchiez toujours ; mais votre imagination s'égarait ailleurs. (Eugène Sue, Atar-Gull, 1831)

► La tête de l'un finissait comme un arbre, la robe de l'autre, comme un vaste entonnoir. (Léon Gozlan, Le Notaire de Chantilly, 1836)

► Pendant que le père et les enfants mangeaient, la mère Chapdelaine resta immobile sur sa chaise, près du poêle. (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, 1916)

► Et, tel que les héros à la belle chaussure, toi, tu lançais d'une main sûre les traits dont l'univers adore la blessure. (Théodore de Banville, Les Exilés, 1874)

► Quand venait le soir ; émus, nous priions souvent pour les âmes envolées. (Jules Michelet, L'Oiseau, 1856)

► Quand je lui parlais ou quand je lui demandais un service, il rougissait. (Frédéric Soulié, Les Mémoires du diable, 1837)

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