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Q.C.M.

Les homonymes

 

Savez-vous orthographier correctement ces mots ?

Corrigé de l'exercice

La basse-cour occupa une aire de deux cents yards carrés, qui fut choisie sur la rive sud-est du lac. (Jules Verne, L'Île mystérieuse, 1874)
- Aire (n.f.) : Surface limitée, étendue, région, domaine d'activité.
- Air (n.m.) : Fluide gazeux, invisible, inodore, pesant, compressible et élastique, qui entoure le globe terrestre et dont la masse forme l'atmosphère. — Manière d'être ou de réagir.
- Ère (n.f.) : Période historique qui s'écoule depuis un point fixe généralement marqué par un événement important formant un tournant.
- Erre (n.f.) : Allure, manière d'avancer, de marcher. — Vitesse, élan acquis par un navire lorsqu'il cesse d'être propulsé.

Il s'était recouché comme pour prendre haleine ; je l'entendais respirer avec peine. (Krüdener, Valérie, 1803)
- Haleine (n.f.) : Air (souvent odorant) qui sort des poumons au moment de l'expiration. — Par métonymie, l'expiration elle-même et, par extension, la respiration.
- Alêne (n.f.) : Poinçon généralement en acier, droit ou courbe, à forme de losange vers la pointe, muni d'un manche de bois, et dont se servent principalement les bourreliers, les cordonniers pour percer et coudre le cuir.
- Allène (n.f.) : Gaz incolore, le plus simple des hydrocarbures diéthyléniques à doubles liaisons contiguës (formule CH2=C=CH2). Synonyme : propadiène.

[Coulon] les condamne, en outre, à cinq francs d'amende comme coupables de la contravention relevée par le ministère public. (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, 1880)
- Amende (n.f.) : Peine pécuniaire infligée pour une infraction.
- Amende, amendes, amendent : Formes du verbe amender : améliorer, modifier.
- Amande (n.f.) : Fruit de l'amandier, enfermé dans une coque à écale de couleur verte, de parure oblongue, de saveur douce ou amère (dans les formes sauvages).

... il [M. de Varandeuil] ne la menait [sa fille] chez leurs parents revenus de l'émigration qu'aux jours de réception officielle et d'assemblée de famille. (Edmond et Jules de Goncourt, Germaine Lacerteux, 1864)
- Assemblée (n.f.) : Réunion d'un certain nombre de personnes assemblées en un même lieu pour un motif commun. — Réunion dans un même lieu de personnes relativement nombreuses.
- Assemblé (n.m.) : Pas fondamental de la danse : saut vigoureux suivant une verticale ou une trajectoire oblique.
- Assembler (v.) : Mettre ensemble des personnes ou des choses auparavant isolées.

Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie : tu es la vie. (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes, 1939)
- Eau (n.f.) : Liquide incolore, inodore et sans saveur à l'état pur, formé par combinaison d'hydrogène et d'oxygène, de formule chimique H2O; un des quatre éléments de la physique ancienne.
- Haut (adj.) : Grand, élevé.
- Haut (n.) : Dimension verticale déterminée, de la base au sommet. Synonymes : altitude, hauteur, élévation. — Position déterminée sur la verticale. — Partie supérieure d'une chose ou d'un être (corps ou partie du corps). — La partie la plus haute, le point culminant. Synonyme : sommet.
- Oh (interj.) : Qui marque un sentiment de surprise, d'étonnement. — Signale un désengagement plus ou moins complet du locuteur vis-à-vis de ce qui vient d'être dit. — Signale que le locuteur commente ce qu'il vient de dire. — Signale que le locuteur a changé de point de vue; l'énoncé qui suit présente l'argument qui justifie le point de vue nouveau.

 

 

  Lorsque, armée de son balai et de son plumeau, elle disait avec force : « Faut que j'aille faire le salon. » je l'accompagnais attentif.(Anatole France, Le Petit Pierre, 1918)
- balai (n.m.) : Ustensile de ménage servant au nettoyage, composé d'un long manche auquel est fixé un faisceau de brindilles, de feuilles ou plus généralement une brosse de crin, de soies, de nylon, etc.
- balais (adj. m.) : Variété de rubis de couleur rose ou rouge violacé. — Au figuré, boutons rouges dus à l'excès de boisson et apparaissant sur le nez d'un ivrogne.
- ballet (n.m.) : Danse figurée exécutée par plusieurs danseurs sur une scène.

Elle était de Lausanne où son père était boucher. (Benjamin Constant, Le Cahier rouge : Ma vie (1767-1787), 1830)
- Boucher (n.m.) : Homme qui tient un commerce de viande au détail.
- Boucher (v.) : Remplir, combler.
- Bouchée (n.f.) : Quantité de nourriture solide, morceau d'aliment que l'on introduit en une seule fois dans la bouche.

... quelques bouquets de fleurs, quelques gerbes de plantes poussent çà et là, un peu au hasard et dans un désordre pittoresque. (Théophile Gautier, Tra los montes, Voyage en Espagne, 1843)
- Çà (adv. de lieu) : Çà et là (avec ou sans idée de mouvement, mais toujours avec une nuance de dispersion, d'éparpillement). Ici et là, par-ci par-là, à droite et à gauche, sans ordre, sans but.
- Ça (interj.) : En début de phrase, pour inviter, encourager, inciter à faire quelque chose.
- Ça (pr. démonstratif) : La chose, l'idée, les paroles que voilà.
- Sa (dét. possessif) : Féminin de son. Qui est d'elle ; qui est à elle ; qui vient d'elle ; qui lui appartient, qui lui est propre, qui la concerne.

Sais-tu que quatre mois, c'est le quart de seize. (Gustave Flaubert, Correspondances, 1850)
- Quart (n.m.) : Une des quatre parties égales d'un tout (¼).
- Car (n.m.) : Véhicule automobile d'assez grande dimension destiné à transporter des passagers.
- Car (conj. de coordination) : Conjonction de coordination introduisant une prop. qui explique ou justifie ce qui vient d'être énoncé.
- Carre (n.f.) : Épaisseur d'un objet plat coupé à angle droit. — Baguette de métal encastrée sur les bords de la semelle d'un ski et protégeant ses arêtes.

J'aperçois un enfant qui dort au sein des flots,
Comme on dort au sein de sa mère ! (Victor Hugo, Odes et ballades, 1828)
- Au sein de (locution prépositive) : Au plus profond, au milieu de.
- Sein (n.m.) : Centre, milieu, partie interne d'une chose.
- Sein (n.m.) : Partie antérieure du thorax humain qui s'étend de la base du cou jusqu'au creux de l'estomac et où se trouvent situées les mamelles. — Chacune des mamelles de la femme.
- Saint (adj.) : En parlant de Dieu, qui est, par essence, la perfection et la pureté absolue. — En parlant d'un être humain, qui a été reconnu saint par l'Église catholique.
- Seing (n.m.) : Signe de croix, marque ou signature apposé(e) au bas d'une lettre, d'un document, par celui qui veut attester la validité, l'authenticité de son contenu. — Marque professionnelle apposée par les notaires méridionaux aux fins de conférer l'authentique aux actes reçus par eux

  [...] je ne comprends pas le peu de respect que tu as pour les livres. — Ne vois-tu pas, dit Streich, que je contribue plus qu'un autre à la vulgarisation de la saine littérature. (Champfleury, Les Aventures de Mademoiselle Mariette, 1853)
- Saine (adj.) : Féminin de sain. Qui est considéré comme bon et normal, conforme à la raison, à un critère de valeur. — Qui est en bonne santé, qui ne présente aucun signe de maladie. — Sain et sauf. Qui est en bon état physique après avoir traversé des épreuves plus ou moins dangereuses. — En parlant de tissus ou d'organes, qui ne présente pas de lésion, d'affection. — Au figuré, qui ne présente aucune anomalie, aucun vice.
- Scène (n.f.) : Partie d'un édifice destiné à présenter certains spectacles. — Dans un ouvrage dramatique, lyrique, etc., Chacune des subdivisions d'un acte, définie conventionnellement et correspondant généralement à l'arrivée ou au départ de personnages.
- Cène (n.f.) : Repas du soir au cours duquel Jésus lava les pieds de ses apôtres et institua l'Eucharistie. — Par métonymie, œuvre d'art représentant ce repas.

 

 

Oh ! Non, elle ne le pouvait pas ; le sang lui monta tout à coup au visage à la pensée d'être restée si tard. (Pierre Loti, Pêcheur d'Islande, 1886)
- Sang (n.m.) : Liquide organique rouge, cheminant par les artères et les veines dans les diverses parties du corps de l'homme et des animaux supérieurs et qui y entretient la vie.
- Cent (adj. numéral cardinal) : Dix fois dix (= 100).
- Sans (prép.) : Marque l'absence, le manque, l'exclusion d'un être ou d'une chose. Antonyme : avec.

  Le steak haché, les frites surgelées et les sets de table en plastique font très bien l'affaire pour l'ordinaire. (Chr. Collange, Je veux rentrer à la maison, Paris, Grasset, 1979)
- Set (n.m.) : Ensemble des napperons individuels d'un service de table, avec les serviettes assorties, qui remplace ou protège la nappe. — Par métonymie, chacun de ces napperons.
- Sept (adj. numéral cardinal) : Six plus un (= 7).
- Cette (dét. dém.) : Féminin de ce. Sert à désigner, montrer un être, un objet, une idée que le locuteur a présente sous les yeux ou dans sa pensée, la désignation pouvant dans le premier cas être accompagnée éventuellement d'un geste d'indication.

  M. Legonidec fit enlever dans la serre quinze palmiers, qu'il envoya pour son jour de l'an à une cocotte. (Goncourt, Journal, 1871)
- Serre (n.f.) : Construction en verre ou plastique, fixe ou démontable, parfois chauffée, utilisée pour mettre les plantes à l'abri de l'hiver et pour cultiver les plantes exotiques ou délicates, hâter la production de certains fruits, fleurs ou légumes ou protéger les semis fragiles.
- Serres (n.f. pl.) : Griffes de rapaces ; par extension, griffes d'oiseaux.
- Serre, serres, serrent : Formes du verbe serrer : presser, éteindre.
- Sers, sert : Formes du verbe servir : donner, aider.
- Cerf (n.m.) : Mammifère, type des cervidés, à la tête garnie de bois ramifiés, à la taille élancée et à l'allure majestueuse, aux pattes fines, agile à la course et qui est un gibier très recherché, notamment pour la chasse à courre.

  Il s'adressa à un huissier installé à l'entrée dans une chaire solennelle. (Estaunié, L'Empreinte, 1896)
- Chaire (n.f.) : Siège élevé, tribune d'où l'on domine l'assistance que l'on instruit ou à laquelle on donne ses instructions.
- Chair (n.f.) : Composante prédominante du corps humain ou animal, essentiellement constituée des tissus musculaire et conjonctif.
- Chère (n.f.) : Ce qui sert à traiter quelqu'un en guise d'accueil ou à se traiter soi-même comme si l'on était son propre hôte (notamment en matière de nourriture, sous le rapport de la quantité et de la qualité).
- Cher, chère (adj.) : À qui on voue une affectueuse tendresse. — À quoi on attache un grand prix, envers quoi on manifeste un attachement particulier. — Qui est d'un prix élevé.
- Cher (adv.) : Imposer de lourds sacrifices; provoquer de graves inconvénients. — Accorder beaucoup. — Obtenir au prix de lourds sacrifices, de graves inconvénients. — Faire subir de graves dommages, de lourds sacrifices en échange de quelque chose.

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